Samedi 17 et Dimanche 18 : il faut des amis quand on rentre de voyage

Samedi, je me réveille avec la crève. Coup de froid ou expression physique d'un refus de reprendre la vie d'ici ? Grosse envie de rallonger les vacances d'une semaine peut-être ?

Je file déjeuner chez Marie et JeanMi, et constate avec joie combien leur petite Victoire a poussé. Quelle jolie petite poupette, elle est rigolote !! C'est bon de les voir, de parler de nous, du voyage, des projets en cours et à venir. On se quitte devant les Arts Déco et je file voir l'expo sur la photographie publicitaire en France. Je m'éclate ! Après la visite, je marche pendant des heures dans Paris. Il y a un monde fou, c'est blindé de touristes. Ils découvrent et s'émerveillent, comme moi il y a peu. Je récupère mes photos à St Paul et repasse au web café avant de rentrer chez Sabine. Ils viennent d'acheter un nouveau PC. Plus tard dans la soirée je découvre mes photos et franchement, il y a de belles surprises. Des ratés décevants aussi (comme le monstro-sundae de Nairobi ou les faibles contrastes sur les photos du Kilimandjaro), mais je compte un peu sur le numérique de Caro pour compenser. En fait j'ai appris depuis qu'elle se l'est fait piquer, mais les photos sont copiées sur DVD. Vivement la soirée diapos !

Dimanche, Antho part s'entraîner pour le marathon et Sabine et moi prenons un bon petit déj tranquillou. Je remballe mon bazar et Antho revient peu avant que je les quitte. Bises les amis, merci du doux logis, j'en avais bien besoin pour marquer la transition avec demain. Demain qui sera une journée noire. Si elle peut n'être que grise, ce sera déjà ça…

Je pars vers le café où j'ai donné RDV à une bande d'amis pour bruncher. Tout le monde arrive au fur et à mesure et on se pose pour quelques heures. Je revoie avec joie Denis, mon binôme d'il y a déjà longtemps. Le meilleur collègue qu'on puisse rêver ! Et Marilou, amie chère de mes années parisiennes, toujours en pleine course. Et Benben et Clôclô les deux loustics. Et Ludo le tourdumondiste qui m'avait tuyautée sur les girafes de Nairobi. Et Marie, qui revenait tout juste de Santiago mais est quand même venue pour qu'on se voie un moment. Pfffffiiiiou, heureusement que vous êtes là les amis. Parce que rentrer directement chez moi pour m'enfermer tout un WE à faire des lessives, non merci.

Ludo s'en va en me disant "allé rentre bien, et ne déprimes pas trop hein !". Venant de lui l'expert en voyages, je me dis pouaaaaarrr ça doit déjà se voir sur ma tête, au secours ça va être horrible !!

Je prends un TGV et arrive à Lyon vers 19h. La Mamita est là et me remonte sur ma colline. Je suis lasse, je pose mon sac dans un coin et glande toute la soirée. Je ne le viderai que quelques jours plus tard, le rejet est persistant !!