"J'ai deux amours..."
Haha, non, pas "la Kanterbräu, la Kronenbourg...la Kanterbräu pour faire...."
Nan nan nan, j'en entends déjà certains pousser la chansonnette : on se rassied, rien à voir.
Deux amours donc, elles :
Là je pourrais me la donner à faire croire que je suis hautement culturée, en payant une citation d'un certain roi dodu engonssé dans ses tenues royales, du nom de François 1er de son genre....sauf que la vérité c'est que j'ai juste lu la dite citation sur un mur au Monop' du coin, un jour en bavant devant une sappe quelconque....
Et là, c'est la fin d'un mythe : oui je me culture au supermarché...argh...
Donc François 1er disait : "Souvent, femme varie".
Autant j'ai pas mal de copines qui collectionnent les belles chaussures, autant je suis en mal de copines qui collectionnent aussi les baskets et tatanes de guerrière. Jamais personne (du genre féminin et motivé) pour m'aider à choisir mes chaussures de ski ou de l'équipement de vadrouille. Jamais une copine pour bavasser avec les vendeurs du Vieux Campeur sur les principes du portage et les mérites du "Qui peut le plus, peut le moins" en la matière. Dur, pour une fille, de voyager léger : pourtant c'est pas si compliqué...
Ainsi je m'interroge : est-ce que c'est ça qu'on appelle une double personnalité ?
Qui sont ces filles qui oscillent souplement du 100% glamour au 0% fanfreluches ?
Je voudrais un jour rencontrer une fille comme ça.
Genre 45 ans, qui ait tout vu des merveilles de la planète et parcouru de grandes distances sur ses jambes. Mais qui soit capable de conter ses aventures dans un bar métropolitain, revêtue d'une tenue élégante et campée sur des talons de 12cm, le teint travaillé, la tignasse en place.
Capable de parler de la dernière collection Odlo comme des tendances du Vogue automne.
Capable d'aller voir un navet guimauve au ciné avant d'enchainer vers une conférence sur les économies d'énergie.
Capable de se lever tôt autant pour aller travailler que pour voir le lever du jour depuis un sommet.
Je crois qu'elle m'impressionnerait...
En tous cas ce qu'il y a de sûr, c'est que les Salomon ont déjà pratiqué plusieurs continents et seront encore là pour les kilomètres à venir. Tandis que les petites roses à neuneu pour fifille un peu culcul la pral', je leur donne deux saisons à tout péter avant de les enterrer au cimetière des chaussures. Qui veut voyager loin, ménage son budget chaussures.
PS : mais comme j'aime écrire pour ne rien dire !!