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MAGMA MENTAL
30 septembre 2007

Une longue journee pour arriver la

Comme a chaque fois, ça démarre par un réveil en pleine nuit. Après 2h de sommeil a tout casser.
Ça continue avec un taxi de nuit, un vol européen trop tôt le matin, moi enfarinée, puis enfin un vol longue distance.

10h du matin, je décolle de Francfort et adieu la vieille Europe pour un mois, je m'en vais lui faire des infidélités avec les jeunes kids du continent nord-américain. Dans l'avion, que du 3ème âge, a peine une dizaine de sacs a dos pour la cargaison de valises dans la soute du gros A777 (du moins je crois que c'était un ça comme avion). Ça sent le départ hors saisons. En compagnie de retraites hystériques a l'idée de partir vers Los Angeles ou Chicago, qui ont envie de bouffer de l'Amérique par les narines.

Je dors par a coups dans le vol, ce qui revient a tirer une grasse matinée selon les horaires locaux, avant d'atterrir a midi, passer la douane, me débarbouiller, choper une navette et arriver a l'auberge de jeunesse dont on a tous rêvé. C'est plutôt une grande maison avec des colocataires en rotation rapide, je dirais...Clarence Castle, pour ceux qu'un jour ça pourrait intéresser. Multiconfort, connexion et petit dej offerts (sinon présentement je ne serais pas derrière l'écran, je vous aime bien mais bon...), aménagement vraiment sympa, bref je recommande.

Après une bonne douche et la réorganisation de mon paquetage (transition du mode avion vers le mode route, vous savez...), je suis partie visiter une partie de Toronto : les quais.

P1010634Par un beau dimanche ensoleille, le quartier était bien sympa. Des gens en canoë, des bateaux qui passaient, des gars qui fignolaient du boulot sur leur laptop, poses aux tables des pelouses longeant les quais (cette ville est un hotspot géant je crois).
A un boulevard de la s'élève le stade de baseball. Hier un match se jouait, opposant je ne sais quelle équipe invitée aux Blue Jays, les héros locaux. Il parait qu'ils ne sont plus ce qu'ils étaient (comme l'OL bientôt !) mais le score devait quand même convenir au public, a en juger par les hurlements de joie qui s'élevaient du stade et venaient résonner jusque sur les quais. Et puis des concerts improvises, pas mal de monde a vélo, dans l'ensemble une impression assez cliche de population très (trop?) saine et propre sur elle.

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A ce stade, ma problématique était de ne pas m'endormir ni céder a l'appétit, pour vite absorber le jetlag. P1010671Histoire de faire ma touriste neuneu, je suis allée visiter la CN tower. Je sentais bien que ça n'aurait rien d'extraordinaire si ce n'est de tout voir d'un peu de beaucoup plus haut (450m quand même, croyez moi certains visiteurs étaient complètement flippes). Et pourtant, c'est beau une ville vue d'en haut.
Il aura fallu une heure de queue encore rallongée par une erreur tactique de ma part (il y a un magasin avec plein de merdes a acheter taguees Canada, pensez bien, j'ai craque) pour arriver plus près du ciel et constater que, définitivement, Toronto n'est qu'une autre de ces villes tentaculaires avec autoroutes traversantes, périphériques a ne plus savoir qu'en faire et autres gratte-ciels. Des tonnes d'acier, de béton et de cubes les uns sur les autres comme un lego géant. Des rues immenses façon villes américaines, trop d'espace mais en même temps pas de vrai espace...et au milieu de tout ce bordel, il y a les gens. Un des plus grands melting pots de la planète, ou pour une fois le vilain petit canard du parler anglais (le français) ne se fait pas remarquer puisqu'ici on parle world English. Ce sont les locaux qui se distinguent, facile : ce sont ceux qui parlent comme des Yankees !

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Une fois revenue a un niveau plus proche de celui de la mer, j'ai, comme invariablement quand je voyage dans une grande ville, atterrit comme par enchantement dans un Starbuck.

Encore une petite promenade pour rentrer au Clarence Castle et a 21h j'ai rendu les armes.
Trop de fatigue accumulée depuis longtemps + le jetlag + la courte nuit avant de partir = il fallait que j'aille dire un mot a mon matelas et mon oreiller. Et on s'en est raconte des choses, pendant les 10 heures ou j'ai écrasé comme une loque !

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