La minute guimauve : l'histoire du Petit Jésus dans les mandarines

Plus ça va, moins je comprends comment se fait-ce donc que personne ne connaisse cette histoire du petit Jésus dans les mandarines (personne en dehors de ma famille je veux dire).

Alors voila le concept : au début de la saison, les mandarines ont souvent des quartiers assez balaises et acides. Puis elles progressent : le goût s'enrichit mais aussi, elles font plus de quartiers, qui sont donc plus fins.

Vous n'avez jamais remarqué ? Bah alors !!

Ainsi parfois, on chope une mandarine avec un quartier tout nain. Vous savez, le moignon atrophié coincé entre deux grands quartiers ? C'est ça le petit Jésus dans la mandarine !

Donc la tradition (enfin y en a-t-il vraiment une, j'ai des doutes...) veut qu'on détache ce quartier pour le donner à une personne autour de soi afin qu'elle fasse un voeu, et bien sûr le garde pour elle.

Certes, c'est une cucuterie de plus. Mais toute chose a un sens, pourvu qu'on se donne la peine de le chercher.

Moi j'aime cette histoire (bon déjà parce que j'aime bien les mandarines) parce que c'est un petit cadeau spontané à celui qui se trouve là, sur un coup de pouce de la nature, pour lui donner l'occasion de croire en ses rêves.

Et en ces temps de Noël galopant, j'ai songé que d'aussi délicates intentions colleraient bien avec le cadre. Alors tous à vos mandarines !

PS : si ce billet vous a donné envie de jouer à chercher les petits Jésus, pour info, il y en a rarement dans les mandarines espagnoles...

PS bis : non ce n'est pas un truc de cathos sous prétexte que petit "Jésus"...ça marche entre toutes les obédiances, parce que tout le monde a le droit de faire des voeux.

Comments

[titefleur]

Merci j'croyais qu'on ne faisait ça que dans ma famille !! :)